La fast Furniture - une ineptie

La fast Furniture - une ineptie

L’ ameublement, un nouveau challenge pour une filière plus propre et vertueuse.

 

Savez-vous qu’a lui seul,  le secteur de l’ameublement génère près de 5% des émissions carbones mondiale ?

 

 

Comme dans toute industrie, le secteur de l'ameublement contribue aux émissions de dioxyde de carbone (CO2).

 

En analysant le transport, les sources d’approvisionnement des matières premières (bois et sa transformation), la production de meubles dans un système linéaire (et non circulaire) sont souvent sources de grande pollution.

Il est important de prendre conscience de ce phénomène

Consommation effrénée

 

Depuis une dizaine d’années, le mot de fast furniture ou mobilier jetable est apparu dans le lexique.

 

En effet, le marché du meuble est inondé de produits  très économiques, conçus avec des matériaux de qualité inférieure et ont une durée de vie exceptionnellement courte.

Ces meubles ont une compositions néfastes pour notre santé et l’environnement.

 

Vu leur durée de vie très brève, ces meubles n’ayant pas de seconde vie possible ou ne pouvant recevoir des réparations éventuelles, ces articles finissent très souvent dans des décharges ou sont incinérés.

Leur élimination inappropriée entraîne, elle aussi, des impacts environnementaux négatifs.

 

Matières premières ; les sources d’approvisionnement.

 

Une ineptie.

Une grosse partie de l’abattage des bois résineux (pin, épicéa, sapin…) ou des chênes, provenant de forêts européennes sont vendus au marché asiatique pour être transformés puis revendus en Europe. Un bilan carbone désastreux pour qu’un meuble arrive jusqu’au client final. 

 

Depuis des décennies, la fabrication européenne de mobilier, le secteur des artisans et des scieries sont malmenées par cette concurrence déloyale.

 

 

 

 

Désespérant mais pas perdu.

 

Face à cette situation aberrante, l’Europe réagit et doit porter des gestes forts pour répondre à la problématique des défis environnementaux.

 

Il est impératif d’exiger des fabricants plus de transparence et de traçabilité. Nous devons absolument privilégier des matériaux locaux .

 

Dans le processus de conception, il est indispensable de prévoir des mobiliers qui auront une durée de vie allongée, qui sont conçus avec des matériaux naturels et certifiés  et qui soient réparables.

Un des leviers de la décarbonation est l’allongement de la durée de vie des meubles. Cela provoquerait un impact fort sur la diminution des quantités de meubles produits

 

Un autre levier serait de produire et de relocaliser les lieux de production et de services, au plus proche des consommateurs.

 

 

Cela engendrerait une production éthique et locale: soutenir les fabricants engagés dans une démarche durable et respectueuse des travailleurs.
Nous obtiendrons ainsi des productions de meilleure qualité, répondant aux nouvelles attentes des consommateurs.

 

Transparence de la production et les labels :

Les sources d’approvisionnement doivent être plus lisibles :
-privilégier les labels comme GOTS, FSC et OEKO-TEX pour les textiles,
- deux labels pour le bois ;  FSC et PEFC.

 

Certains gouvernements européens ont pour nouvel objectif la mise en place de l’affichage environnementale.

Il n’est cependant pas encore obligatoire au niveau européen.

Ce système permettra d’informer les consommateurs de l’impact environnemental du bien qu’ils veulent acheter.

Beaucoup trop de personnes, encore aujourd’hui, ne se rendent pas compte,  ou ne cherchent pas à savoir d’où proviennent les meubles qu’ils achètent.

Dans les années qui suivent, les producteurs de meubles seront dans l’obligation d’afficher sur les produits :

  • La traçabilitégéographique sur les principales étapes de production
  • La quantité de matière recycléeincorporée dans le produit
  • La recyclabilitédu produit
  • les émissions de gaz à effet de serre,
  • les atteintes à la biodiversité,
  • la consommation d'eau et d'autres ressources naturelles

 

L’eco conception et l’upcycling – la solution :


Cette dernière reposant notamment sur la prolongation du produit est une vision intéressante du secteur.

 

Pourquoi ?

 

  • La prolongation de durée de vie va engendrer une utilisation réduite des ressources naturelles.
  • La filière du marché de la seconde main est également bénéfique pour l’environnement et connait déjà un succès important.
  • Le choix de matériaux de qualité dans l’éco-conception va permettre un usage long, un entretien, des réparations, voir du remploi dans le cadre de l’upcycling.
    Ce choix n’est pas sans conséquences car il va délester les incinérateurs gorgés de matériaux non démontables ou de faible qualité. Leur destruction ou leur enfouissement génèrent des pollutions importantes.

 

 

Conclusion :

La filière de l’ameublement peut constituer un réel enjeu de modèle économique et écologique pour préserver notre écosystème.

Il permettra de relocaliser les productions au sein de l’Europe, développer un savoir faire industriel et manuel perdu et générer une manne importante d’emplois.

 

La responsabilité est au niveau européen, national mais également individuel.

En effet acheter en conscience des produits locaux, en moindre quantité et peu conçus par des sociétés de proximités avec des matériaux issus du remploi ou de filières agrées de proximité constituent un engagement fort.

 

 

Des entreprises comme SAVVY Interior design qui ont des valeurs fortes liées à l’environnement ont pris les choses en main et ont décidées de proposer des alternatives plus durables pour les mobiliers et pour l’aménagement d’intérieur.

 

Nous sommes fiers de pouvoir collaborer avec d’autres entreprises qui partagent les mêmes valeurs que nous.

 

L’upcycling, l’économie du futur.

www.savvy-interior.be

 

 

Sources :

 

 

 

 

 

 

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